L’OFSC, ça fait quoi ?

Tout ce que vous devriez savoir sur les sentiers de l'Ontario et la Fédération ontarienne des clubs de motoneigistes (OFSC).

Si vous voulez faire de la motoneige en Ontario, il faut connaître l’association des clubs de motoneige : l’Ontario Federation of Snowmobile Clubs (OFSC). Pas seulement parce que c’est l’OFSC qui vend les droits d’accès aux sentiers et entretiennent les sentiers. L’OFSC, c’est le cœur de la motoneige en Ontario.

Avec une saison de motoneige qui peut s’étirer jusqu’au mois d’avril, on ne s’étonne pas que l’Ontario compte environ 300 000 km de sentiers de motoneige [ndlt : un réseau tout aussi vaste qu’au Québec, selon le journaliste Yves Ouellet], entretenus par plus de 200 clubs régionaux, et un réseau de circuits le plus étendu au monde.

Le succès que connaît la motoneige en Ontario n’est pas étonnant, non plus. Derrière ce sport, il y a des bénévoles passionnés, un précieux savoir-faire et une culture du respect pour tout le monde sur les sentiers bien ancrée.

Comment est-ce que l’OFSC arrive à gérer tout ça? Poursuivez la lecture : nous vous expliquerons comment fonctionne l’OFSC, comment utiliser le réseau de sentiers et lire les panneaux indicateurs et à quoi sert l’argent que vous versez en achetant vos droits d’accès aux sentiers.

Comment fonctionne l’OFSC

L’OFSC souligne son 50e anniversaire en 2017. Fondé en 1967, l’OFSC est l’organisme parapluie d’environ 200 clubs de motoneigistes locaux.

Les sentiers de chacun de ces clubs sont interreliés et forment 12 régions — les districts [ndlt : en 2017, l’OFSC connaît une restructuration et passe de 16 à 12 districts]. Chacune des régions présente environ le même nombre de clubs et de kilomètres de sentiers. Ce sont les districts qui veillent à l’entretien et au damage de l’ensemble des sentiers sur son territoire.

Cette approche permet une meilleure coordination régionale de l’entretien des sentiers, de meilleures conditions de sentiers et de meilleurs liens d’une région à l’autre. Ensemble, les réseaux régionaux forment un réseau provincial complètement intégré.

Comprendre le réseau de sentiers de motoneige de l’Ontario

Il y a quatre types de sentiers, dans la province. Les sentiers locaux sont la base du réseau. Chacun porte un numéro propre à son district et est identifié par des panneaux orange.

Les trois autres types de sentiers sont associés au TOP — le réseau Trans-Ontario provincial. Ces sentiers ont été récemment reconnus par la province comme des Sentiers de Distinction. Les sentiers TOP sont les principales routes touristiques de l’Ontario. Ils sont désignés par une combinaison de lettres et de chiffres dans tous les districts.

Les pistes principales portent une seule lettre (ex. : TOP Trail A) et sont identifiées en rouge. Elles traversent plusieurs régions.

Il y a aussi les sentiers collecteurs, qui assurent le lien entre les communautés, les sentiers locaux et les pistes principales. Elles sont en bleu et portent une seule lettre, pour indiquer vers quel sentier principal elles mènent (ex. : TOP C112).

Finalement, il y a les sentiers de connexion, en vert, qui portent une lettre, un nombre, puis une lettre. Ils relient deux sentiers principaux (ex. : A101D relie les sentiers TOP A et le TOP D).

Les motoneigistes peuvent voir tous les sentiers de motoneige de l’OFSC en ligne, dans le guide interactif. La carte imprimée propose un survol des sentiers provinciaux. Les cartes des régions donnent les détails de leurs propres sentiers.

Que fait l’OFSC avec les recettes des droits d’accès

Préparer cet imposant réseau de sentiers chaque automne et le garder en bon état tout au long de l’hiver est un projet impressionnant et coûteux, qui n’est financé que par la vente des droits d’accès aux sentiers. Mais l’utilisation efficace de ces revenus est seulement possible parce que la motoneige, en Ontario, est chapeautée par l’OFSC.

Au niveau provincial, chaque région élit un représentant qui siège au Conseil des gouverneurs de l’OFSC. Ce groupe de bénévoles travaille avec le personnel de l’OFSC pour concevoir, décider, orienter et livrer les stratégies, les politiques et les programmes provinciaux selon le mandat donné par les adhérents pendant l’assemblée générale annuelle de l’OFSC.

L’OFSC est aussi l’agent autorisé de vente des droits d’accès aux sentiers. Il recueille les revenus de cette vente. Ensuite, l’OFSC les redistribue aux régions et par le biais de programmes provinciaux, dont un pour l’exploitation des sentiers et un pour l’achat des dameuses.

À leur tour, les régions élisent leur propre table de gouvernance. Elles choisissent comment elles dépenseront les fonds destinés aux sentiers et à leur entretien, qui sont versés aux clubs locaux. De 75 à 80 % de toutes les dépenses faites l’automne, pour préparer les sentiers, se font avant la première neige. On parle d’achat de dameuses, d’assurance responsabilité, d’entretien préventif et de réparation et d’affichage sur les sentiers. Une fois l’hiver arrivé, de 20 à 25 % des coûts sont liés au damage, aux réparations et à l’entretien.

La motoneige, c’est une entreprise imposante qui s’étend sur quatre saisons. Le plus grand réseau de sentiers de motoneige au monde est rendu possible par des millions de dollars, des milliers d’heures de bénévolat et combien de généreux propriétaires terriens. Il connecte des communautés par la neige. Mais c’est vraiment facile pour mous, motoneigistes, d’oublier tout cet engagement et de le tenir pour acquis, quand on circule sur un magnifique sentier.

Rappelez-vous : l’OFSC, ce sont des motoneigistes qui aident des motoneigistes. Depuis 50 ans, sa raison d’être est de construire, de soutenir et de protéger les sentiers de motoneige. Mais l’OFSC ne peut avancer que si chacun des utilisateurs de ses sentiers contribue en achetant des droits d’accès pour les sentiers.

Si vous êtes en Ontario, vous pourriez devenir bénévole pour votre club. Surtout, cet hiver, passez du temps sur les sentiers pour apprécier tous les efforts déployés par l’organisation et ses bénévoles pour rendre le sport de motoneige possible et exceptionnel pour chacun d’entre nous.

À propos de Craig Nicholson—The Intrepid Snowmobiler

Popularly known as The Intrepid Snowmobiler, Craig Nicholson is an International Snowmobile Hall of Fame journalist who specializes in recreational snowmobiling activities. Craig has snowmobiled in every region of Canada and many states. His one-of-a-kind tour book, “Canada’s Best Snowmobiling – The Ultimate Ride Guide”, chronicles his adventures, as does his website and Facebook page.

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